29.12.09

Il vous reste un joli petit cadeau à déballer, je crois...

Alors mes chéri(e)s? Vous passez un joyeux temps des Fêtes?


Bah, vous pourrez me répondre quand vous aurez dégrisé... ;)


Moi oui!


Et si ça peut vous donner l'excitation de continuer à faire la fête, surtout, surtout que le meilleur reste encore à venir, alors je vous offre mon petit cadeau. Du beau et magique Von Teese, à tremper dans tous vos drinks préférés... Grrr!


*SMACK*



20.12.09

Tounes tristes pour me grafigner le coeur










Décembre : mon enfer blanc

J'ai de la difficulté à bloguer au mois de décembre. En fait, j'ai de la difficulté à suivre le courant, à m'intégrer dans les flux et les reflux de la blogosphère, et de mon cercle d'amis. 685 nouveaux billets quand je me connecte sur Google Reader : je suis en retard sur la vie de tout le monde. Par où commencer? Et j'ai un nouvel ordinateur portable, qui m'a demandé quelques jours à mettre à ma main. Et j'ai reçu des dizaines de courriels ou de messages téléphoniques auxquels je n'ai pas répondu...

Lentement, mais sûrement, je vais reprendre le dessus. Mais je vous demande pardon pour mes périodes de silence si longues, si peu compréhensibles et si décevantes.

Me justifier serait fastidieux et humiliant. Je préfère incliner la tête en joignant mes mains, en souhaitant que mon air désolé soit assez parlant.



Suis-je le seul à sentir que décembre est un moment de l'année qui TUE?

6.12.09

Étienne Boulay et moi



Je le concède, j'ai un faible pour les athlètes, pour les sportifs. Moins esthète, peut-être, j'eus davantage apprécié leurs exploits pour ce qu'ils sont. Mais "la chair est triste, hélas, et j'ai lu tous les livres", ce qui fait de moi le pire amateur de sport possible : non pas un "fan", encore moins un hooligan, je suis celui qui, malgré mon éducation sportive et mes valeurs familiales humanistes, tombe amoureux de l'athlète plutôt que de ses épreuves ou que de ses palmes...

Je suis donc tombé sous le charme absolument irrésistible d'Étienne Boulay. J'attends toujours son appel, d'ailleurs.


N'empêche que je ne suis pas le seul... surtout après la Coupe Grey et le battage médiatique actuel...





Ce qui, pour sublimer un peu cette pulsion absolument sexuelle et primaire, indigne de moi et de mon lectorat de qualité, me fait penser à ces auteurs qui célébrèrent le sport. Henry de Montherlant, bien sûr, mais aussi le génial José-Maria de Heredia :


Le bras tendu, l’œil fixe et le torse en avant,
Une sueur d'airain à son front perle et coule ;
On dirait que l'athlète a jailli hors du moule,
Tandis que le sculpteur le fondait, tout vivant.

Il palpite, il frémit d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal


5.12.09

Miscellaneous maghané

Le Blogueur inactif. Artiste inconnu. (~4e millénaire avant notre ère)




Dix jours sans bloguer... Dix jours sans avoir eu le temps ou la motivation ou l'énergie d'écrire. Je me sens rouillé, et plein de petites miettes inactuelles à vous transmettre.





La dernière semaine et demie fut éreintante. Passionnante à bien des égards, mais épuisante. Et à la limite, à la frontière inquiétante de la stérilité intellectuelle. Ce qui m'a sauvé pourtant, ce sont les livres que je me suis achetés dernièrement et que je dévore : la poésie de Jouve, la poésie de Yeats, l'Histoire des idées et des croyances religieuses de Mircea Eliade, en particulier ses chapitres sur la religiosité paléo- et néolithique.




Changement d'horaire de travail (fin d'un contrat) et changement de saison. Ma vie prend un nouveau tournant. Bilan mitigé. Globalement positif, mais avec des couacs. Comme ces objets qui me sont chers, ma machine à espresso, mon ordinateur portable, et qui se sont lamentablement brisés entre mes mains... Signes (métaphores matérialistes) de ruptures et de brisures plus intimes. Ma vie affective, ma vie sexuelle et ma vie sociale qui en ont pris un sale coup dans les derniers mois. Mes petites névroses. Mes défauts.




Ai lu le texte de Lady Guy sur le jeune padawan Jean-Simon DesRochers. Ai ressenti une puissante intuition à l'effet que le mec était, en effet, génial. Je lis son blogue depuis quelques mois, mais n'y laisse pratiquement jamais de commentaire. Je l'observe de loin, avec espoir et curiosité. Je commence à comprendre certaines choses, dans le milieu littéraire du Québec, je commence à comprendre ce que je recherche, ce que j'espère pour la littérature. À date, j'ai un bon, un très bon feeling par rapport à JSDR. Je commence son roman le plus récent, La Canicule des pauvres, ce week-end, et peut-être aussi sûrement ses recueils de poésie. Vous en reparle quand je me serai fait une tête.



J'aimerais écrire un court essai sur les similitudes et les dissemblances entre René Char et Pierre Jean Jouve. Ce qui me retient : mon ignorance ; mon manque de temps ; mes hésitations sur l'intérêt qu'un tel exercice peut représenter. Toutes raisons plus mauvaises les unes que les autres.



Lu cette semaine, en pensant avec affection à mes amies l'Èvre et Pomme (désormais blogueuse "bastiste" : Pommenade), ces chères âmes qui m'habitent malgré le temps qui fuit et la distance, à cause de réjouissantes discussions de naguère sur les vagins dentés :




LES CHERS GLOBES DE FEU qu'elle brandit sans voile
Leur teinte est fabriquée et couleur de rougeur
De honte, ardents au bout et morts dans le vallon.
Et le lait du plaisir qu'elle retire aux mâles
Fait qu'elle voudrait toujours petite fille
Les émonder avec les couteaux de ses dents.


-- Pierre Jean Jouve.




Cours en janvier : j'hésite si je dois m'inscrire en langue et culture chinoises (deux cours), ou en langue et culture arabe (deux cours). Les deux options m'attirent terriblement. La première parce que j'ai une passion, sporadiquement évoquée ici même, pour la philosophie chinoise antique. La seconde pour une passion, sporadiquement évoquée ici même elle itou, pour la poésie et la mystique arabo-musulmane. Entre les deux, mon coeur balance.



Me suis acheté le film célébrissime de Luchino Visconti, La Mort à Venise. Je ne saurais vous exprimer succinctement mon admiration, mon émoi adolescents pour ce film, mais encore davantage pour la nouvelle littéraire de Thomas Mann qui a inspiré le long-métrage. Beauté outrageuse.




Avant même le 1er décembre, j'ai déjà ingurgité trois gâteaux aux fruits... Le temps des Fêtes va être... violent... :-P




MON AMANT DIT LE SOUFFLE
Mon Amant dit la dent soupire la langue

Mon Amant

Et le jour à jamais s'assombrit dans le jour.


-- Pierre Jean Jouve.



La Monade leibnizienne
(Bast [2009]. Perversion de mon éducation philosophique universitaire. Extraits) :



«Le nom technique de l'être individuel absolu qui forme pour Leibniz la réalité véritable, c'est la monade. Ce mot grec signifie unité et ne désigne donc les êtres que par leur côté formel. Si nous demandons ce qu'est proprement cette unité individuelle avec ses états internes développés conformément à une certaine loi, Leibniz nous répond que nous devons nous la figurer par analogie avec nos propres âmes.» (Harald Höffding) Tiré de l'Encyclopédie de l'Agora