Quand je suis fatigué à tel point que je ne sais plus mon nom
Quand mes mains glissent sans saisir, plissent sans plaisir
Quand les matins sont tellement cool qu'ils sortent dans le Mile End plutôt que de m'encenser et m'ensemencer telle une glèbe joyeuse
Quand le pays de pays, quand le nom de nom et le nom de pays semblent au bord de l'émeute, ça ira, ça ira
je prends une pause, j'éteins le je, je tais le nombre, je chiffre mes idées, je pose sur ma tête ma casquette amarante et je laisse le plaisir à Char de dire, je m'efface et me dissous dans les mots de Char.
C'est mon dada. Ma misère et mon enchantement. Le fin du fin de la fin des mots et des maux.
Quand mes mains glissent sans saisir, plissent sans plaisir
Quand les matins sont tellement cool qu'ils sortent dans le Mile End plutôt que de m'encenser et m'ensemencer telle une glèbe joyeuse
Quand le pays de pays, quand le nom de nom et le nom de pays semblent au bord de l'émeute, ça ira, ça ira
je prends une pause, j'éteins le je, je tais le nombre, je chiffre mes idées, je pose sur ma tête ma casquette amarante et je laisse le plaisir à Char de dire, je m'efface et me dissous dans les mots de Char.
C'est mon dada. Ma misère et mon enchantement. Le fin du fin de la fin des mots et des maux.
Et ça s'adresse à l'Achigan, directement, évidemment. Et (comme dirait Yourcenar) à quelques autres...
L'AVENIR NON PRÉDIT
Je te regarde vivre dans une fête que ma
crainte de venir à fin laisse obscure.
Nos mains se ferment sur une
étoile flagellaire. La flûte est à retailler.
À peine si la pointe
d'un brutal soleil touche un jour débutant.
Ne sachant plus si tant
de sève victorieuse devait chanter ou se taire, j'ai desserré le poing du Temps
et saisi sa moisson.
Est apparu un multiple et stérile
arc-en-ciel.
Ève solaire, possible de chair et de poussière, je ne
crois pas au dévoilement des autres, mais au tien seul.
Qui gronde,
me suive jusqu'à notre portail.
Je sens naître mon souffle nouveau
et finir ma douleur.
Trois toiles de Jan Toorop (un immense symboliste et un de mes artistes préférés de la Belle Époque)
La première image m'a fait pensée à des esquisses de Klimt...
RépondreSupprimerIl faut que je vous vois de nouveau... même si je suis un peu jeune et écervellé face à vos écritures.
La fin des maux..... Comment y arrive-t-on?...
RépondreSupprimer-xxx-
Votre commentaire sur le blogue d'Angélus m'a titiller suffisamment pour que je puisse venir ici.
RépondreSupprimerDes mots qui descendent dans ma gorge afin d'apaiser mes maux. J'en veux encore!
@ AT
Tu sais, je crois que la fin des maux, c'est quand tu te rends compte qu'ils ne peuvent plus te détruire.