28.5.09

MACM


Au musée d'art contemporain, hier, révélation : Christine Davis, artiste de Toronto à la sensibilité semblable à la mienne. Trois oeuvres qui m'ont exalté : Euclid/Orchid (une projection de théorêmes d'Euclide le Mathématicien sur un pot blanc d'orchidées blanches), Euclid/Mallarmé (huit planches encadrées d'une édition ancienne des Éléments d'Euclide dont tous les mots ont été changé pour des extraits d'Un Après-midi d'un faune, de Stéphane Mallarmé) et Satellite Ballet (for Loïe Fuller) (une salle toute noire, sur les murs de laquelle des iPod touch présentant une succession à vitesse variée d'images, toujours les mêmes, dont un vieux film d'une chorégraphie de la danseuse Loïe Fuller datant de la fin 19e ou du début 20e s.).




Émois devant les photos de l'artiste Polidori. Lumière, visions post-apocalyptiques paisibles, déjections et destructions, jeux de miroir à Versailles et enfilades de pièces. Troublant.

Hommage à Betty Goodwin, la grande artiste montréalaise décédée en 2008.

Angoisse et malaise dans la salle présentant Le Jardin du sommeil de Spring Hurlbut : des dizaines de berceaux anciens, rouillées, en fer, rangés comme des tombes dans un cimetière.



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Faites comme chez Bast