Je ne proclame jamais sur les toits, mais je suis un amateur de musique atonale et du dodécaphonisme. J'ai trouvé cette vidéo qui ne m'aidera pas à vous convaincre que c'est génial...
Le comble du chic, c'est de n'en point trop faire l'étalage, et que personne ne s'en sente offensé ou exclu. (Mon leitmotiv)
J'aime la porno quand elle est crue, directe, sans fiction, sans accessoire, sans filtre, sans taboo. Mais je préfère encore surprendre quelqu'un en train de visionner de la porno, l'espionner, et je suis très friand des choses que l'on peut voir quand on se promène nuitamment dans la ville, et que les rideaux ne sont pas tirés. Mieux encore : je suis voyeur des voyeurs. J'aime sentir l'excitation dans les yeux d'un voyeur. J'aime ses gestes rapides, saccadés, dissimulés, vaguement coupables.
Quand je me fais sucer durant un party, je ne jouis pas seulement de l'acte lui-même, mais encore davantage des spectateurs qui s'observent les uns les autres, qui me détaillent et me mangent du regard.
Mon anglophilie mallarméenne me porte à aimer avec passion la poésie et la littérature de fiction anglo-saxonne du 19e et du début du 20e siècle. De Poe à Joyce et Tolkien, en passant par Thomas Eliot, Yeats, les soeurs Brontë, Jane Austen et Virginia Wolfe, de Thomas de Quincey à Walt Whitman en passant par Wilde et Byron, pour ne nommer que les noms les plus évidents et les plus aimés de moi, je suis FOU de ces sonorités, de ces images que les Préraphaélites ont si excellemment cristallisées dans leurs oeuvres, de cette atmosphère romantique, victorienne et édouardienne, de ces influences anciennes, de cette mélancolie, de ces flambées d'assonance, de cet univers étrange, ancètre du nôtre, de ce terroir qui me nourrit.
Je suis à fond dans Yeats, ces temps-ci :
O sages standing in God's holy fire
As in the gold mosaic of a wall,
Come from the holy fire, perne in gyre,
And be the singing-masters of my soul.
Consume my heart away; sick with desire
And fastened to a dying animal
It knows not what it is; and gather me
Into the artifice of eternity.
-- W. B. Yeats (Sailing to Byzantium, III)
J'aurais voulu vivre dans un film. Voici deux pièces que j'adore, l'une de Roisin Murphy, l'autre de Birigitte Fontaine, et qui offrent une étrange similitude... Les deux sont très drôles, les deux semblent incidemment critiques de certaines choses dans la société, et les deux le font en parlant de cinéma...
Je voulais vous faire part de cette coïncidence, mais je n'ai pas grand chose à en dire. C'est seulement cocasse. Et de sacrées bonnes interprètes. Qu'en pensez-vous?
«Vous n'êtes pas la maquilleuse?»
« You little witch! You little witch!»
PS : J'ai peut-être rencontré quelqu'un de bien... Je ne sais pas. C'est à suivre... En tout cas, je suis tellement sexuellement excité, ces temps-ci, que je serais prêt à en essayer beaucoup, pour trouver la perle rare....
J'aimerais bien aller au MBAM avec l'Achigan et toi !
RépondreSupprimerEt moi dans un party comme ça... :D
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