10.12.08

Faits d'hiver

Nous nous sommes réveillé(e)s très tôt. La neige. Éloge :
"Ainsi va le train du monde, et je n'ai que du bien à en dire." (St-John Perse)

Nous avons craché : basta! Basta : moi. À bas : moi. Nous avons froid dans cette prison-là. Nous brûlerons tout pour préserver l'essentiel-exponentiel. Autodafé.

Nous n'avons qu'un corps et c'est une illusion. Nous sommes multitudes et nations intérieures. Nous ne sommes pas d'accord. Nous ne sommes pas malades mentaux. Ou plutôt : oui. Mais ça ne changerait rien de ne l'être pas.

Nous sommes douceur, candeur, bonheur, littérature et saint-ciboire-de-criss.

Basta de toute cette vieille désignation d'auteur! Nous ne savons pas ce que c'est qu'un AUTEUR. Nous ne sommes ni femme ni homme ni androgyne ni hermaphrodite : tout et rien, en MÊME temps. Dans le temps de le dire. Aouignahan.

Quel intérêt de faire un autre fuckin blogue? À quoi bon alimenter le monstre?

Pour se jeter en pâture. Désirer se faire bouffer. Désirer n'être (naître) qu'en paroles...

Voilà ce que nous avons décidé. Nous aurons du chemin à faire. Du chemin qui ne mène nulle part. Du chemin dans la neige.

Basta!

1 commentaire:

  1. La magie des blogues; Un échappatoire, un vidoir, une presque thérapie. Moi qui détestais les blogues autrefois, je le vois maintenant sous un autre oeil. Écrire, écrire est la seul vérité même si ce qu'on écrit est faux. Il faut laisser son âme se déverser quand il est trop plein. Laisse le couler ici.

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Faites comme chez Bast