16.1.09
Vendredi soir j'écoute Antony and the Johnsons et me souvient, me souvient, me reviennent les images, les sons, les odeurs, les karmas d'hier, les rêves, les mots et les balles de pingpong comme d'innocentes fêlures sur le miroir du lac...
le lac... le chalet 17... la mythologie de ma préhistoire... d'avant que mon esprit n'éclate en mille miettes au milieu des larmes et des cris de souffrance que n'entendait pas le clown triste...
Renée sort sans cesse du lac en secouant ses cheveux, Renée sort, en secouant ses cheveux, du lac Renée, du lac sort en, Renée sort sans cesse, sort du lac en secouant, en secouant ses cheveux, ses cheveux, ses cheveux.
En brisant mon esprit j'ai ouvert mon coeur aux quatre vents quatre saisons quatre direction quatre dimensions
en brisant
en secouant
en faisant l'amour nous étions unis par-delà la mort qui sentait les champis, les champis des pagodes et des dragons mouvants sur la pellicule du ciel
vendredi soir et j'ai pas souvent des accès de nostalgie et j'ai pas souvent des accès de nostalgie pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi et j'ai déjà oublié le son de ta voix, le sens de ta voix, leçon de ta voie. c'est fini c'est fini c'est fini
je Marche dans les pas déjà semés au coeur de la forêt où j'ai fait l'amour entre les arbres perchés au milieu des rires et des rayons
de soleil sur ma peau qui n'était pas distendue par le gras et les veilles et les médicaments
En secouant sur l'écran ses cheveux de jadis il n'y a plus trace de sommeil dans ses cheveux et le soleil sur ma peau fait des ronds de jambe aux hivers synaptiques En marchant dans la forêt je me perds je me suis perdus Il y a longtemps pour faire l'amour au-delà de la mort
j'ai froid. J'ai
des idées cruelles sur le sens sur le son de ma vie entrechoquée par les timbales du jour qui s'était levé c'était le printemps je crois et les meubles et les livres et ma vie en boîte et pas
à pas je me relève et je retombe et je me noie.
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