16.2.09

Chronique : Sport

Oui, vous avez bien lus : "sport" comme dans "hockey", et "hockey" comme dans "Go Habs Go". Depuis que j'ai un oreiller du Tricolore (dont l'origine exacte m'échappe : relique d'un déménagement? je miserais sur un ancien traversin à mon frère...) mais surtout depuis que je suis un fan fini du Sportnographe ("avec un t"), je me targue d'être moi aussi un gérant d'estrade aussi tonitruant qu'incohérent.


MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE?!? Les Cadavériens de Montréal, nos Glorieux, oui, eux, ont vraiment un problème... C'est la débandade. Ça marche pas, ça. Il faut revenir à la base. LA BASE.


Et quand je dis la base, je veux dire : revenir aux sources vives de notre civilisation déclinante, la Grèce antique. Oui, mon Ron. La Grèce antique.





Comment une poignée de jeunes hommes aux corps de dieux ont réussi à mettre en échec les armées de l'Empire mède? Hum? En jouant au bowling et en buvant de la bière? Que nenni. En possédant une discipline de vie stricte et saine, comme les fils de la glorieuse Lacédémone nous en donnèrent l'exemple impérissable. Les Spartiates étaient éduqués à la dure, selon des principes qui ont fait leurs preuves au fil des siècles :

- À douze ans, les jeunes hommes étaient laissés à eux-mêmes dans des coins désertiques pendant trois mois : débrouille-toé, le jeune! Tu reviendras quand t'auras de la barbe.
- Diète composée d'eau de pluie, d'olives et de lard cru. Point.
- Arts martiaux exercés à tous les jours au gymnase, dans le sang, la sueur et le sable.
- Vivre nu.
- Dormir avec ses armes.
- Favoriser les rapports amoureux entre hommes.




Bon bon bon. J'entends déjà quelques esprits chagrins médire de cette recette pourtant infaillible : "Quoi? En faire des gays? C'est pas contre-productif, genre?" Pas du tout! Au contraire. C'est même mon principal point. Seuls les amoureux sont prêts à tout pour sauver l'être aimé, a fortiori en temps de guerre. De plus, ça crée une saine émulation. Entre les deux amants s'instaure une union transcendante, une recherche de l'excellence, et l'exigence pour chacun d'être à la hauteur de cet amour.

Doivent-ils pour autant avoir des rapports sexuels? C'est pas de vos affaires! Non, mais, pour vrai : il y en a déjà, foi d'ancien joueur de hockey... Là on parle d'un amour qui touche à l'union mystique, à la camaraderie puissance dix. En favorisant les discours amoureux et l'intimité la plus intense entre des membres d'un même club, d'une même "armée", on mise sur ce qu'il y a de plus fort entre deux individus : l'amour. Comment une telle tension pourrait-elle être brisée par les équipes adverses?

Ensuite, bien sûr, libre à ces jeunes gens de fonder un foyer, et de multiplier les maîtresses... Ou de s'assumer comme homosexuels, car nous sommes dans un pays libre, non?

L'ambiance dans le vestiaire du Centre Bell serait incroyablement plus agréable et plus détendu. Et le moral des troupes d'autant plus solide dans l'adversité. Et franchement, est-ce que les Cadavériens de Montréal ont quelque chose à perdre?

(Surprenant, comme première chronique sportive, hein? J'ai hâte d'être invité à 110%!!!)

5 commentaires:

  1. Je te propose un exercice: le même concept de chronique appliqué à la politique. ;p

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  2. Tu ne saurais mieux dire!!! Comme disait Trudeau : "Djust ouâââtche miii."

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  3. Je suis enfant du Péloponnèse.
    Je peux certifier qu'il n'y a rien de plus épeurant qu'une armée de gars tout nus qui hurlent en fonçant sur toi.

    Ça te vire les sangs. Tu te sens comme dans un film de cul tourné par Tarantino.

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  5. Une armée de tout nu... En effet ça doit être épeurant. Par contre, s'il sont beau, c'est différent!

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