26.3.09

L'Omnibus



(Attention, je fais dans l'humour hypertextuel, à matin.)

Je ne suis pas fait pour n'être que d'une époque, surtout pas celle qui semble vouloir être postmoderne et gaga. En revenant d'une soirée particulièrement arrosée et terminée en matinée, je me suis rendu compte que je ne savais pas exactement de quoi avaient l'air les Omnibus, tout en sachant ce que c'était : l'ancêtre des autobus, à traction hippomobile et à impériale. Si vous n'avez pas encore le réflexe d'aller voir en cachette, en secret, sur Wikipedia pour ne pas être obligé de toujours demander aux autres ce que certains mots veulent dire, je vous plains. (Si Wikipedia est votre principale ou unique source d'informations pour être bling bling dans les apéro dînatoires chez Guy Laliberté, je vous méprise).

Je me sens un morale de Bruxellois, je me sens macho comme Brel, et je me sens surtout extrêmement déçu d'apprendre que c'est mon cher Blaise Pascal qui a (outre la calculatrice et trois ou quatre autres choses mucho avant-gardistes) inventé le service de transport en commun, à Paris au 17e. Fuck! Comment chiâler contre Pascal, franchement?!? Je ne suis pas du genre à me plaindre des philosophes qui ont fait autre chose que pelleter des nuages, enculer des maringouins ou appuyer les nazis. Blaise Pascal! Eh quoi, je ne suis PAS capable. Point.

Je suis très ouvertement en faveur de l'amélioration du transport en commun au Québec. Mais c'est un combat perdu d'avance : l'argent ni l'intérêt politique n'y convergent. En attendant de retrouver les bons vieux tramways et les encore plus vieux omnibus dans nos horribles artères urbaines, je fais comme si c'était au 19e siècle que je vivais. Je suis de l'époque de Lautréamont, et, basta! vivement la Commune.

3 commentaires:

  1. Hum ! Ça à l'air pratique finalement ! Qui aurait cru qu'un philosophe aurait pu inventer une telle chose...

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  2. J'ai toujours eu un faible pour Blaise Pascal, même si je n'ai pas su aller au-delà d'une pincée de pages de ses Pensées. Il foisonnait: voir sa clarté sans la toucher du doigt m'impressionne tout de même. J'aurai besoin d'un guide touristique, oh Bast, et je m'excuse à l'avance si je ne saisi rien.

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  3. Je suis un excellent guide touristique! Moi non plus je ne saisi rien, mais je le transmet délicieusement bien.

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Faites comme chez Bast