Coins cornés ou marque-page ?
Tout. Y compris les mouchoirs, les post-it, les enveloppes de condom, et les livres que je ferme l'un dans l'autre.
Un livre en cadeau ?
À ceux à qui ça fait plaisir, et à moi (je me fais souvent plaisir...)
Lis-tu dans ton bain ?
Oui! J'adore. J'ai passé six mois de ma vie dans un bain à lire, à fumer et à boire du café. C'était la belle vie!
As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Oui, mais c'était il y a quelques milliers d'années, quand j'étais un scribe babylonien. Je voulais écrire quelque chose d'au moins aussi bon que l'Épopée de Gilgamesh. Mais étant donné qu'entre-temps il y a eu l'Iliade, l'Énéide, la Divine Comédie et l'Ulysse de Joyce, je me sens moins... motivé.
Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Une bibliothèque est une seule série, dont le nombre de tomes est indéfini et la conclusion nulle part.
Le Seigneur des Anneaux.
Aimes-tu relire ?
Oui, je relis sans arrêt les mêmes livres. J'ai mes auteurs fétiches, que je lis et relis sans arrêt.
Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livre qu’on a aimés ?
Les rencontrer, tomber à leurs pieds, à plat ventre, et trembler jusqu'à ce que je perde connaissance.
Aimes-tu parler de tes lectures ?
Oui. Je suis vraiment excellent pour parler de littérature. Surtout quand les gens ne s'en rendent pas compte, ou quand je suis saoul.
Comment choisis-tu tes livres ?
Ça devrait être une question à choix multiple : "Comment choisis-tu tes livres?
a) Par ordre alphabétique
b) Par ordre chronologique
c) Par couleur de couverture
d) Par ordre décroissant de pages
e) Par hasard
f) Toutes ces réponses"
Une lecture inavouable ?
Ce que j'ai écrit (et que je relis).
Des endroits préférés pour lire ?
Partout où je peux avoir des relations sexuelles aussi : mon lit, mon salon, mon bureau, aux toilettes, à la buanderie, dans les cafés, chez des amis, au Parc Lafontaine et sur le Mont-Royal.
Un livre idéal pour toi serait ?
Infini.
Lire par-dessus l’épaule ?
De l'être aimé, oui.
Télé, jeux vidéo ou livres ?
Livres.
Lire et manger ?
Ma mère disait que c'était vraiment mauvais pour la digestion.
Lire un livre électronique ?
Bien sûr.
Le livre vous tombe des mains, aller jusqu’au bout ou pas ?
Ça dépend c'est quoi, et pourquoi je le lis.
Qu’arrive-t-il à la page 100 ?
Un livre que tu donnerais à ton pire ennemi ?"Dolmancé : Pousse, pousse, mon ami... déchire-moi s'il le faut... Tiens, vois mon cul, comme il se prête... Ah ! sacredieu ! quelle massue !... je n'en reçus jamais de pareille... Combien reste-t-il de pouces au-dehors, Eugénie ?
Eugénie : A peine deux !
Dolmancé : J'en ai donc onze dans le cul ! Quelles délices !... Il me crève, je n'en puis plus ! Allons, chevalier, es-tu prêt ?...
Le Chevalier : Tâte, et dis ce que tu en penses.
Dolmancé : Venez mes enfants, que je vous marie... que je coopère de mon mieux à ce divin inceste. (Il introduit le vit du chevalier dans le con de sa sœur.)
Mme de Saint-Ange : Ah ! mes amis, me voilà donc foutue des deux côtés... Sacredieu ! quel divin plaisir !... Non, il n'en est pas de semblable au monde... Ah ! foutre ! que je plains la femme qui ne l'a pas goûté !... Secoue-moi, Dolmancé, secoue-moi... force-moi par la violence de tes mouvements à me précipiter sur le glaive de mon frère, et toi, Eugénie, contemple-moi ; viens me regarder dans le vice ; viens apprendre, à mon exemple, à le goûter avec transport, à le savourer avec délices... Vois, mon amour, vois tout ce que je fais à la fois : scandale, séduction, mauvais exemple, inceste, adultère, sodomie !... Ô Lucifer ! seul et unique dieu de mon âme, inspire-moi quelque chose de plus, offre à mon cœur de nouveaux écarts, et tu verras comme je m'y plongerai !
Dolmancé : Voluptueuse créature ! comme tu détermines mon foutre, comme tu en presses la décharge par tes propos et l'extrême chaleur de ton cul !... Tout va me faire partir à l'instant... Eugénie, échauffe le courage de mon fouteur ; presse ses flancs, entrouvre ses fesses ; tu connais maintenant l'art de ranimer des désirs vacillants... Ta seule approche donne de l'énergie au vit qui me fout... Je le sens, ses secousses sont plus vives... Friponne, il faut que je te cède ce que je n'aurais voulu devoir qu'à mon cul... Chevalier, tu t'emportes, je le sens... Attends-moi !... attends-nous !... Ô mes amis, ne déchargeons qu'ensemble : c'est le seul bonheur de la vie !...
Mme de Saint-Ange : Ah ! foutre ! foutre ! Partez quand vous voudrez... pour moi, je n'y tiens plus ! Double nom d'un dieu, dont je me fous !... Sacré bougre de dieu ! je décharge !... Inondez-moi, mes amis... inondez votre putain... lancez les flots de votre foutre écumeux jusqu'au fond de son âme embrasée : elle n'existe que pour les recevoir !... Ahe ! ahe ! ahe ! foutre !... foutre ! quel incroyable excès de volupté !... Je me meurs ! Eugénie, que je te baise, que je te mange, que je dévore ton foutre, en perdant le mien !... (Augustin, Dolmancé et le chevalier font chorus ; la crainte d'être monotone nous empêche de rendre des expressions qui, dans de tels instants, se ressemblent toutes.)"
Sade. La philosophie dans le boudoir.
Peut-être bien l'Alchimiste de Paulo Coelho, comme Alex le suggère.
Je renvois la tague à Mélodie Nelson, à Alyss, à Jici, à Galadriel, et à Dark!